Armes de destruction massive en France

Lanceur de missile Pluton.

La France est l'un des cinq "États dotés d'armes nucléaires" en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, mais elle n'est pas connue pour posséder ou développer des armes chimiques ou biologiques [1],[2]. La France a été le quatrième pays à tester une arme nucléaire développée indépendamment, en 1960, sous le gouvernement de Charles de Gaulle. On estime, en 2023, que l'armée française dispose actuellement d'un stock d'armes de 290 [3] ogives nucléaires opérationnelles (déployées), ce qui en fait le troisième plus grand au monde, en termes d'ogives et non en mégatonnes[4]. Ces armes font partie de la Force de frappe nationale, développée à la fin des années 1950 et 1960 pour permettre à la France de se distancer de l'OTAN tout en disposant d'un moyen de dissuasion nucléaire sous contrôle souverain.

La France n'a pas signé le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, qui lui donnait la possibilité de procéder à d'autres essais nucléaires, jusqu'à ce qu'elle signe et ratifie le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires en 1996 et 1998 respectivement. La France nie posséder actuellement des armes chimiques, a ratifié la Convention sur les armes chimiques (CAC) en 1995 et a adhéré à la Convention sur les armes biologiques (CAC) en 1984. La France a également ratifié le Protocole de Genève en 1926.

  1. (en) « CNS - Chemical and Biological Weapons Possession and Programs Past and Present » [archive du ], Federation of American Scientists (consulté le )
  2. (en) « France and the Chemical Weapons Convention » [archive du ], French Ministry of Foreign and European Affairs (consulté le )
  3. (en) « Status of World Nuclear Forces », sur Federation of American Scientists (consulté le ).
  4. Table of French Nuclear Forces (Natural Resources Defense Council, 2002)

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